Axées principalement sur le Jura
et faisant une large place à Louis Pasteur.
Marie Claude Fortier n'a pas son pareil
pour effectuer sans arrêt de nouvelles découvertes.
Après sa découverte sur la Reine de Naples,
Caroline Murat, la sœur cadette de Napoléon,
« égarée » au Bois de Flammerans près d’Auxonne,
il y a pile 200 ans, le 26 Juin 1819,
(qui s’avèrera être un événement important et non anodin**),
Marie Claude nous livre en ce mois de juin 2019
2 nouvelles informations qu’elle vient de découvrir pour l’une et redécouvrir pour l’autre, concernant la prime jeunesse de Louis Pasteur à Marnoz, le village de sa mère dans le Jura.
** vous pourrez en retrouver le texte dans le prochain Livre sur Auxonne:
AUXONNE
Fierté bourguignonne
Dont la parution est prévue pour fin 2019
LE PORTRAIT RUPESTRE
Le dimanche 25 août 1934, jour de la St Louis, fut inauguré dans le Jura " Le Circuit Pasteur" qualifié alors dans la presse doloise de "tourisme intellectuel " . Dans son bref discours d'accueil lors de l'étape de Marnoz, le maire , M. Tripart, accompagné de son conseil municipal et du Ministre Georges Pernot député du Doubs , dévoila deux souvenirs de prime jeunesse de la vie de Pasteur à Marnoz, que le savant n'évoquait que pour quelques "happy few" , dont la famille Tripart , père et fils .
Très jeune encore , Pasteur , en guise de punition , fut enfermé par
son père dans le sous-
en attendant sa "libération ", il grava sur un mur un portrait de son punisseur , que Monsieur Tripart montra , pour la première fois , à ses invités "in situ" . Etrangement , ce portrait , pourtant rendu public en 1934, ne semble pas avoir été ni reproduit, ni mentionné depuis, dans aucune biographie ou publication sur Pasteur , même en 1995 , à l'époque féconde du Centenaire de la Mort de Pasteur.
Est il toujours en place et visible?
Espérons que ce portrait inédit soit conservé intact dans le sous-
LE TROPHEE D’UN SOU
Pasteur âgé, retrouvait son âme d'enfant , lorsqu'il se remémorait dans quelles circonstances, il était rentré triomphalement de l'école avec un sou gagné à un concours de vitesse organisé entre les écoliers de Marnoz qui se rendaient tous à pied à l'école d'Aiglepierre, village voisin.
Or, pour parvenir à l'école, il fallait gravir une grimpette assez raide: Pasteur était arrivé le premier au sommet de cette côte, lointaine préfiguration de ses brillants travaux de 1860 sur la génération spontanée, rage de vaincre, au sommet du Mont Poupet
qui domine Aiglepierre .
Le but de cet article est d'informer les lecteurs que , pour la première fois, ces deux confidences inédites sont étayées par les écrits retrouvés d'un journaliste dolois invité à l'inauguration, et par le témoignage d'un "vacancier" âgé de 12 ans en 1934 , qui m'a relaté cette inauguration historique qui a illuminé son été à Marnoz ; c'est grâce à ce témoin que nous connaissons la genèse du portrait et le récit de la bouche du maire , de l'arrivée en tête de course du fils du tanneur ! ; mes vifs remerciements à ce témoin "passeur" de cette page d'histoire .
Mis en ligne par Marie Claude Fortier et Serge Gusatto le 08 juin 2019
Les recherches de Marie Claude